Protection biologique

Pour protéger naturellement les jardins des ravageurs, la présence des insectes auxiliaires et des petits animaux qui sont leurs prédateurs naturels, est privilégiée. Ceci s’effectue en multipliant les refuges de cette faune utile et en diversifiant ses sources alimentaires de manière très simple :

• Une haie champêtre variée, de plus de cinquante espèces d'arbustes, (voir en bas de page) a été plantée autour du jardin. C'est un refuge pour les oiseaux insectivores et les insectes auxiliaires. Ces derniers y trouvent du pollen et du nectar au printemps, des quantités de pucerons, de chenilles, ce qui permet de nourrir leurs larves et de les attirer vers le jardin.
• Des petits coins sauvages d'herbes hautes sont préservés autour des silos du compost collectif
• Des tas de branchages et de pierres sèches servent d’abris.

Les larves de coccinelle et de chrysope dévorent les colonies de pucerons.
Photo droite Lioroux.

Un oiseau insectivore comme la mésange charbonnière arrive à manger presque son poids par jour d'insectes adultes, d'œufs, de larves et de chenilles. Photo en bas à gauche, Christophe Fouquin.
Le hérisson adore les limaces.

• L'espace des Jardins Familiaux a été agréé Refuge LPO par la Ligue pour la Protection des Oiseaux. Il existe 549 refuges en Isère et 1836 en France.
  Une dizaine de nichoirs sont installés dans les arbres entourant l'abri à outils ou situés à proximité immédiate des jardins ; une mangeoire est disposée l'hiver pour alimenter les oiseaux pendant les périodes de gelées ou de neige.

Les nichoirs sont nettoyés et rénovés: chaque année par un jardinier, adhérent à la LPO
La mangeoire est approvisionnée régulièrement par les jardiniers pendant l'hiver en graines de tournesol.

Liste des espèces de la haie champêtre :