L'Écho en ligne n°74 Gachis

20/04/2016
 

 

 

Quel terrible gâchis !

J’imagine que vous n’avez pas pu passer à côté des incendies qui ont touché notre commune et en particulier nos quartiers récemment. Une bibliothèque et un gymnase complètement ravagés et hors d’usage.

Je me suis longtemps posé la question de la raison d’un tel geste. Mais devant l’abyssale bêtise de tels gestes, j’avoue n’être arrivé qu’à la conclusion que celui ou ceux derrière ces actes n’ont tout simplement aucune conscience de ce que leur geste implique. En dehors du fait que ce sont des actes criminels qui peuvent leur offrir un séjour plus ou moins long derrière les barreaux, ont-ils seulement pensé à celles et ceux qui utilisaient ces équipements ?

Amis, voisins ou famille, tous ces usagers désormais n’ont plus accès à la culture et à des équipements sportifs. A des endroits qui permettent à tout le monde de se rencontrer, de partager, qui sont des vecteurs de mixité sociale et d’enrichissement. Mais bien entendu quand on en arrive à se dire « tiens si on allait foutre le feu à tel truc » on ne peut décemment pas imaginer que ce genre de pensée traverse l’immense vide situé entre les oreilles de ces personnes.
Et maintenant, de nombreuses associations sportives, de nombreux usagers et en particulier les enfants (qu’ils soient dans des clubs ou des écoles alentours) ne peuvent plus pratiquer et ne le pourront plus avant des mois au mieux. Des solutions sont cherchées partout sur la commune, mais les équipements sportifs étaient déjà presque à saturation, alors avec un de moins, on imagine bien le casse-tête.

Notre responsabilité en tant qu’association est de participer à trouver des solutions à tous nos adhérents petits ou grands qui sont impactés et nous nous y employons du mieux possible. Concernant ces actes indéfendables, il nous semble arriver à un point où nous n’avons plus beaucoup de prise. Que les auteurs soient des jeunes adultes ou des adultes plus âgés, voire des mineurs, des limites sont franchies. Il semble nécessaire désormais de laisser l’enquête se faire et d’attendre que la justice fasse son travail. Comment en est-on arrivé là ? Sommes-nous individuellement ou collectivement responsables ? Malheureusement il n’est plus l’heure de se poser ces questions. Par contre, il est de notre devoir d’essayer à l’avenir que de tels actes ne se reproduisent plus. Que ce soit par la prévention, le vivre ensemble ou par la répression lorsque malheureusement plus rien ne marche.

Terminons sur une note optimiste, toutes les associations, les unions de quartiers et la mairie travaillent ensemble à trouver des solutions pour que ces actes malveillants n’impactent pas trop la vie des habitants. C’est aussi ça le vivre ensemble, lorsque la solidarité se fait entre les gens pour le bien commun.


 

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