L'Écho en ligne n°82 Planeurs

25/11/2016
 

 

 

 

 


Un « grand » : 2m80, 1800g

 


un tout petit : 100g


Au sommet du Sornin, au dessus de Grenoble

 


Initiation au pilotage avec une double commande

 

Nos voisins ont du talent

Joël Liénard fait des avions qui volent


Voilà un ancien président de l’UQBGP qui s’amuse. Son passe-temps favori, c’est de fabriquer des planeurs et de les faire voler. Il en a des petits que l’on plie dans le sac à dos et d’autres de plus grande envergure. Nous sommes allés visiter son atelier pour le questionner.


– Quelle taille font tes modèles ?

Mes planeurs ont tous moins de 3 mètres d'envergure et pèsent moins de deux kilos. Le plus petit était une maquette d'un martinet alpin. Il en avait la taille de l'oiseau et pesait 30 grammes.

– Tu les construis toi même ?

J'en ai construit quelques uns de toutes pièces à partir de plaque de polystyrène expansé ou de balsa. D'autres sont des kits commerciaux qui nécessitent moins de travail, mais qu'il faut tout de même équiper des composants de radiocommande. Je modifie souvent mes modèles pour les rendre totalement démontables afin qu'ils tiennent dans un emballage compact. Pour pouvoir facilement les transporter sur des sites de montagne.

– Tu fais donc voler tes planeurs en montagne ?

Je pratique ce que l'on appelle le « vol de pente ». Il faut une pente exposée face au vent. Le vent arrivant sur cette pente est obligé de monter, ce qui crée un courant ascendant permettant au planeur de rester en l'air et de voler longtemps sans besoin de moteur. A cela s'ajoutent des ascendances thermiques créées par la chaleur du soleil. Ces pentes se trouvent en montagne, souvent dans des endroits accessibles seulement à pied. Je conjugue ainsi le plaisir de la marche en montagne avec celui du pilotage.

– Tu n'as donc pas de moteur sur tes planeurs ?

Pendant longtemps, je ne possédais que des planeurs purs, sans moteur. Je disais : « Tant que j'aurai les jambes pour aller chercher mon planeur au trou je ne mettrai pas de moteur » . En effet, il y a des jours où les ascendances sont capricieuses et pas toujours suffisantes pour permettre au planeur de revenir. Il faut alors descendre pour le remonter. J'ai tout de même maintenant un ou deux planeurs motorisés mais je préfère le planeur pur avec lequel on ne peut pas tricher, on est obligé de soigner son pilotage.

– Tu parles de pilotage. Mais tu n'es pourtant pas dans tes petits planeurs !

Tous mes modèles sont radiocommandés. Chacun est équipé d'un récepteur radio qui commande des «servomoteurs». Ce sont ces servomoteurs qui actionnent les gouvernes selon les positions des manches de l'émetteur radio.

– Quelle est la portée de cette radio?

Bien suffisante ! Ce qui limite, ce sont les yeux du pilote. Un modèle de 2 mètres d'envergure à 200 mètres de distance, c'est déjà bien petit.

– Et ce pilotage, c'est facile ?

Cela demande tout de même un bon apprentissage. Une première difficulté est l'inversion apparente des commandes quand l'avion revient vers soi. Et c'est plus compliqué que le pilotage d'une voiture : il y a l'altitude en plus, il faut tenir compte du vent. Pour apprendre sans casser, je conseille l'utilisation d'un simulateur sur ordinateur. On peut aussi apprendre avec un pilote confirmé en utilisant une double commande.

– Dans ton atelier, je vois un ordinateur relié à des cartes électroniques placées sur un planeur. A quoi te sert-il ?

Oh, ça, c'est un projet fou qui m'occupe depuis des mois. Je voudrais arriver à faire voler deux avions en formation rapprochée. Ce n'est pas encore du modélisme, c'est de l'électronique, de la micro-informatique, de l'automatique...

– Tu pratique seul ou au sein d'un club ?

Je fais partie du club Brié-Alpes-Soaring. Le club permet de rencontrer d'autres modélistes et d'échanger des expériences. Mais j'apprécie quelque fois me trouver seul sur un sommet.


Si vous voulez une démonstration de vol en compagnie de Joël ou des tuyaux pour faire de l’aéromodélisme contactez-le à joel.lienard@laposte.net.


 

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