L'Écho en ligne n°97 Plantes de nos rues

06/06/2018
 

 

 

 


Semaine européenne du développement durable

Séance d'observation des plantes de nos rues grâce à gentiana

Vendredi 25 mai notre Union de quartier a organisé une sortie botanique sur les plantes de nos trottoirs et de nos murs. Encadrée par Roland Chevreau,botaniste de l'association dauphinoise botanique Gentiana, la joyeuse équipe était constituée d'une trentaine d'habitants dont 5 enfants.
Après avoir rappelé que la classification du vivant est passée de 3 à 6 règnes, ceux-ci ont été déclinés en familles, genres et espèces. Il existe 300 familles en France et on peut en répertorier 450 dans le monde.

Dans la famille des astéracées ou composées qui est la famille la plus importante de tout le règne végétal, on trouve le pissenlit, la picride fausse vipérine connue sous le nom latin d' Helminthotheca Echioides, le laiteron maraîcher ou laiteron lisse, les pâquerettes, les marguerites.

A l'observation de la fleur du pissenlit on remarque que ce que l'on nomme généralement fleurs est en réalité un groupe de fleurs très petites ou capitules dans le jargon botanique. Ce que le profane a tendance à appeler pétales ne sont autres que des fleurs appelées fleurons qui sont ligulés tels que le pissenlit, la chicorée ou la laitue ou bien tubulés tels que les chardons et les centaurées, ou encore des fleurons périphériques ligulés entourant un disque de fleurons tubulés comme par-exemple les marguerites, les asters et les séneçons. La famille des Rosacées comprend des fleurs composées de 5 sépales et 4 ou 5 pétales comme la petite pimprenelle ou Sanguisorba minor, plante hémostatique, la benoîte des villes à pétales jaunes, (au lac Lauvitel on trouve la benoîte des rivages à pétales roses) ou encore la ronce.

Tout au long de cette promenade savante, se sont égrenées les noms de familles des papilionacées devenues fabiacées (luzerne lupuline, trèfle), des liliacées (ornithogale des Pyrénées appelée aussi aspergette), des oléacées (troène,olivier, lilas, frêne) des caprifoliacées (chèvrefeuille), des aspléniacées (plantes de la famille des fougères, capillaires des murs, rue des murailles, doradilles), des cornacées (Cornouiller), labiacées (lamier), scrofulariacées, pétiolées, poacées, rubiacées, gariacées, cariofiliacées etc.....La visite urbaine s'est terminée sur les pelouses de la copropriété du Manival où chacun a pu contempler diverses orchidées au milieu des pelouses engazonnées.

En plus de nous donner tous ces noms scientifiques, notre accompagnateur érudit nous a diffusés quelques recommandations bien pratiques sur les plantes. Ainsi la laitue sauvage ou Lactuca serriola qui peut atteindre 2,50 m de haut et dont le pourtour des feuilles est épineux peut si l'on n'y prend garde nous déchirer les doigts si on la cueille trop brutalement. Parmi les plantes laiteuses, l'Euphorbe faux-amandier est hautement toxique pour les yeux, le lait de la tige rend aveugle. En revanche, la prêle des champs ou Equisetum ou queue de cheval, riche en silice est reminéralisante et parfaite pour soigner l'arthrose lombaire à condition de l'infuser avec d'autres plantes cause de son goût âpre et de ne pas avoir de problèmes rénaux ou cardiaques.

Un mini-guide des plantes sauvages en ville, édité par couleur de plantes a été distribué à chaque participant au début de la balade botanique afin de pouvoir mémoriser non seulement les nomes des plantes mais aussi savoir les identifier.


 


 

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