L'Écho en ligne n°112 Bâtiments végétalisés

01/10/2020
 

 

Bâtiments végétalisés

 

 

 

Et si on construisait des bâtiments végétalisés à la manière des forêts verticales de Stéfano Boéri pour le PLM ?

L'urbanisme meylanais a été le thème central des dernières élections municipales. Ont été évoqués l'écologie, la biodiversité, le développement durable, l'innovation et la conservation de la nature. Alors pourquoi ne serait-il pas possible d'aller plus loin que le concept des façades végétalisées ou des jardins suspendus et tenter l'aventure de reforestation urbaine chère à l'urbaniste milanais Stéfano Boéri ? C'est un bel exemple d'intégration de la biodiversité dans le bâti avec également une diversité d'oiseaux nicheurs, de chauve-souris, d'insectes et une régulation du micro-climat. Les arbres sont plantés au niveau de chaque étage, leurs feuilles produisent de l'oxygène, filtrent la lumière l'été, et la laissent entrer l'hiver, protègent du bruit et de la pollution. Les plantes, arbres et arbustes combinés aux nouveaux matériaux et aux solutions technologiques permettent de réduire la consommation d'énergie des bâtiments de 30 % et un système d'irrigation centrale permet de réutiliser les eaux usagées des climatisations. A Milan, deux arbres par habitant étaient prévus dans ces deux nouvelles tours, arbres dont la grandeur variait entre 3 à 9 mètres.En amont, des études sérieuses ont été faites pour sélectionner les espèces selon les conditions d'exposition au vent, à la lumière du soleil et à l'humidité. Des expérimentations de résistance au vent ont été testées par un ingénieur du vent dans la galerie du vent en Floride avec 80 espèces différentes choisies par des botanistes et des horticulteurs afin d'éviter des torsions dans des conditions de ventosité extrême. Parmi elles, ont été sélectionnées des chênes verts, des noisetiers, des hêtres, des frênes, des oliviers, des pruniers, et des pommiers. Le poids a été évalué pour chaque étage et même la composition chimique de la terre n'a pas été laissée au hasard. Toutes ces plantes sont considérées comme des biens communs à tous les habitants et c'est la copropriété qui se charge de leur entretien encadrée par des arboriculteurs.

Meylan pourrait tourner définitivement le dos au concept de la ville-parc pour revenir à celui plus riche de ville-nature qui lui a valu d'être citée comme exemple à l'étranger. Imaginer les bâtiments du PLM couverts de balcons boisés serait une belle illustration de ses capacités d'innovation qui a permis la naissance d'Inovallée. Et vous les habitants n'avez-vous pas envie d'une telle expérimentation ? Meylan y retrouverait ses lettres de noblesse et pourrait afficher réellement un beau mariage entre architecture et changement climatique à condition bien-sûr d'avoir le même sérieux que l'architecte italien.

A Lyon, dans le quartier Gerland, une telle tour va être construite l'an prochain et toute une ville forêt va voir le jour à proximité de Shijazhuang en Chine et comprendrait des centaines de bâtiments, des transports en commun non-polluants et toutes les infrastructures adaptées. Le Caire a aussi ses immeubles forêts pour des immeubles de 4 étages.

Pour plus d'informations,sur les immeubles forêts qui arrivent en ville

https://youtu.be/g_S_WRt34fE

Marie-Thérèse DImitrov
 


 


 

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