L’écrin vert tranche 2 , la végétation.

Le programme d’aménagement s’est poursuivi au mois de janvier par la plantation selon un axe nord/ sud d’une dizaine d’arbres identifiés dans la liste qui suit. Ces sujets “adolescents”ont été choisis pour leur résilience au changement climatique dans les espèces suivantes :
-Merisier - Micocoulier - Coudrier - Chêne chevelu : Tilleul - Erable champêtre - Chêne vert - Noyer- Sophora du japon - Charme commun.
Ils sont accompagnés d’un étage arbustif planté début février. L’ensemble devrait avoir belle allure dès ce printemps.
La question se pose d’une protection par une barrière de châtaigniers en attendant qu’ils aient décidé de s’enraciner. En creusant les fosses, les jardiniers municipaux sont tombés sur une source. Rien de surprenant les photos de l’IGN nous apprennent qu’il y avait jadis un fossé drainant bordé de peupliers jusqu'à la Chantourne !
Ne cachons pas que nous restons réservés sur le “coup parti” d’une large rampe en S qui se termine sur rien au nord, et risque par sa masse et son emprise d’être un îlot de chaleur préjudiciable à la vocation première de cet espace. Il lui faudrait de l’ombre.
Le programme doit se poursuivre sous l’égide du comité de pilotage dans lequel l’UQBGP (mère du projet depuis 2012) est associée. Il va falloir choisir un ensemble de jeux pour les enfants du quartier car ceux qui avaient été implantés à la création de la ZAC ont progressivement disparu. Espérons que le budget municipal qui vient d’être voté suivra à la hauteur de nos ambitions pour que ce quartier reste attractif pour les jeunes générations.
Ajoutons que l’Écrin vert qui inclut les parcelles, de part et d’autre du ruisseau, dont un projet de verger communal au sud du restaurant scolaire “le Pré gourmand” devra mériter son nom par un programme continu de densification végétale. Notre ambition dès le départ n’a pas changé : concilier un espace récréatif pour les enfants et les familles, riche en biodiversité, à vocation pédagogique pour les écoles du quartier, et un renforcement de la trame verte et bleue de Meylan, le bas hélas grignoté au fil des ans par ce qu’on doit bien appeler une urbanisation galopante.
Toutes les précautions devront être prises pour qu’il ne soit pas un crottoir et une piste de rodéo motorisé. Nous comptons sur l’influence de nos représentants à la commission extra municipale et notre élu de quartier pour veiller à finaliser cet équipement de qualité dans le respect du cahier des charges qui a été élaboré par l’UQBGP.

Bernard PERRAUDIN