Bertrand Spindler Président du 13.06.1995 au 20.09.1999 |
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Après avoir travaillé en équipe avec Gérard en tant que secrétaire, j'ai été élu à la présidence pour le remplacer. J'avais vécu avec lui la montée en puissance des activités (suite à l'arrêt de L'UQ Buclos), leur organisation, leur gestion. En 93, "Danse en liberté" a pris son autonomie : les danseurs étaient très exigeants par rapport à l'Union de quartier. Nous avons proposé à la place "l'Éveil corporel" dans l'école pour les enfants. Nous sommes arrivés à 17 animateurs salariés. C'était un groupe important, lourd à gérer pour un bénévole. Nous avons fait appel à un organisme extérieur pour l'informatisation et l'élaboration des feuilles de paie. |
Le tandem Gérard-Bertrand, un jour de Carnaval |
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L'essai de faire participer les jeunes en leur laissant la responsabilité de l'utilisation du Habert selon certains créneaux a duré deux ans. Les filles sont parties. Une nouvelle demande a émergé : un groupe de jeunes étaient intéressés par la musculation. |
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Nos actions pour la sécurité sur l'avenue du Vercors se sont poursuivies. L'Union de quartier a financé une étude auprès d'un urbaniste (J. Blanc) sur ces problèmes de circulation et de traversées. Les jardins familiaux étaient toujours très prisés : les demandes étaient en attente. Les activités étant nombreuses, nous avions une gestion très prudente, ce qui nous a amené à avoir un excédent financier, ce qui n'est pas le but d'une association. Cette réserve, qualifiée désagréablement par certains de "caisse noire", a semé la zizanie dans le conseil d'administration. |
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En 96, une nouvelle association naît aux Buclos, "Association des habitants des Buclos", dont l'objectif principal est les problèmes des locataires par rapport à leur bailleur. Le président est Assane Saïdi. Nous allons faire des choses ensemble : • Journée propre Notre commission "environnement" a poursuivi ses travaux "Comité cœur vert, Carrefour du lycée, Atelier Vercors-Mairie". La Mairie s'est ouverte, nous avons pu participer à des commissions, avoir accès aux plans, aux projets. On a fait des propositions pour la Directissime. |
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Une incompréhension : La concertation sur Vercors-Mairie avec la municipalité avait donné lieu à 3 projets. Chacun avait des aspects positifs et négatifs. Nous avions pensé possible de construire un 4e projet en prenant les bons côtés des 3 autres. Cela n'a pas été possible. Il fallait en choisir un. À ce jour, il n'y a toujours pas de plot au croisement de l'avenue du Vercors, allée de la Piat, sortie des écoles. |
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Pour ma part, j'ai ressenti une ambiguïté entre mon engagement associatif et mon engagement politique, car j'avais soutenu la liste qui était à la Mairie. Souvenir : C'est une bonne époque de ma vie. J'ai appris des choses sur les gens, sur la réalité. J'ai réalisé que, bien que certains aient des positions très tranchées, il n'y a pas qu'une vérité. Les discussions au C.A. en assemblée générale étaient toujours animées, mais à la fin, on concluait sur un pot en "toute amitié". Il y avait une grande convivialité entre beaucoup de personnes différentes. J'ai aussi fait l'expérience d'être un "patron bénévole" qui fonctionnait à l'affectif avec les 17 animateurs salariés, mais aussi copains ! C'est difficile d'être "flic patron", alors qu'on avait juste choisi d'être président d'une association pour l'intérêt collectif. Mauvais souvenirs : • zizanie au C.A., mauvaise foi de certains sur l'excédent • mise en cause de personnes • fin du duo avec Gérard |
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